Alors qu’ils luttent contre une organisation islamiste somalienne (Al-Shabaab), une délégation de membres du parlement kenyan, de responsables de la sécurité et accompagnés de diplomates, a visité la ville de Sdérot cette semaine. Leur objectif était d’observer en profondeur la façon dont l’Etat Juif œuvre pour la sécurité contre les attaques terroristes islamiques.

Exactement au même moment, le groupe Al-Shabaab a émis un avertissement au Kenya. L’organisation terroriste va attaquer la capitale kényane, Nairobi. “Nous atteindrons Nairobi. Quand nous arrivons, nous allons frapper tout ce que nous pourrons jusqu’à ce que nous soyons tués en martyr”. Cette déclaration de guerre à été publiée en swahili (dialecte local), sur le site web d’Al-Shabaab, suivi d’un message enregistré en arabe. Bien qu’un porte-parole d’Al-Shabaab ait déclaré plus tard à Reuters que l’organisation terroriste n’était pas responsable de la vidéo, les analystes de sécurité disent que le Kenya a toutes les raisons d’être aux aguets.

”Nous avons nos propres problèmes majeurs avec des groupes radicaux au Kenya et nous travaillons sur des mesures de sécurité pour protéger nos propres citoyens” a ainsi prévenu un parlementaire lors de sa visite du Sderot Media Center. “Nous avons beaucoup à apprendre d’Israël à cet égard”.

La délégation a visité le Commissariat de police de Sderot, où les membres ont reçu un briefing de sécurité du chef de la sécurité, Kobi Harush. Harush a détaillé les mesures que le gouvernement israélien a entrepris de protéger les civils de Sderot contre le bombardement constant et aveugle depuis la bande de Gaza… Il a expliqué la mise en place d’abris anti-aérien en béton un peu partout dans la ville ainsi que Tseva Adom (l’alerte rouge, signal sonore avertissant de l’arrivée imminente d’une roquette).

«Nous avons construit un abri de protection contre les bombes partout, y compris dans nos écoles, nos terrains de jeux et nos maisons”, a déclaré Harush à la délégation. “Les roquettes sont tombées dans tous les lieux imaginables. Les mesures de sécurité prises par la ville et ont étés largement respectés par les résidents ce qui a permis de sauver un maximum de vies.” Harush également expliqué les différents systèmes utilisés pour protéger Sderot, une ville de 20.000 civils, qui se trouve à 1 km de ses assaillants permanent.

Bien que le Kenya n’ait pas encore été pris pour cible par des attaques à la roquette d’ extrémistes somaliens musulmans, deux attentats à la bombe dévastateurs ont frappé les villes du Kenya, un bombardement en 1998 de l’ambassade américaine à Nairobi, suivie de plusieurs attentats suicide contre un hôtel appartenant à des Israéliens dans la ville côtière de Mombasa en 2002.

Les al-Shahaab, organisation terroriste, est accusé d’être derrière les manifestations violentes du mois en cours après la décision du Kenya d’exiler un musulman jamaïcain, Abdullah al-Faisal, qui a été emprisonné en Grande-Bretagne pour avoir encouragé son auditoire à commettre des attentats contre les Occidentaux, les Hindous et les Juifs. Les récentes manifestations ont fait six morts, dont un policier. Al-Faisal a été également accusé de liens potentiels avec l’attentat déjoué de Noël (sur le vol de détroit).

Lors de la visite des dirigeants kenyans à Sdérot, le Sderot Media Center à travers son représentant (Jacob Shrybman), a parlé de la menace à la roquette comme une forme de terrorisme qui pourrait éventuellement être employée par des radicaux somaliens. ” Comme nous le savons, le terrorisme n’est pas un virus localisé. Le menace des roquettes rencontré par nous ici sur la frontière de Gaza pourrait être très bientôt utilisée contre les civils du monde entier…”

Translated by Jonathan-Simon Sellem

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