De nombreuses questions ont été posées cette semaine par la presse: pourquoi Israël est-il en guerre ? Pourquoi y a-t-il autant de tués parmi les miliciens du Hamas ?

Pourquoi le Hamas tire-t-il des roquettes vers Israël ? Certains parlent d’une guerre de résistance. Israël assiège Gaza. Les Palestiniens souffrent et sont affamés.

Pour répliquer le plus impartialement possible à ces questions, il faut tout d’abord connaître les effets qu’ont eus les roquettes palestiniennes sur la ville de Sdérot et le Néguev occidental durant ces huit dernières années.

Le nombre de roquettes palestiniennes tirées sur la ville de Sdérot et le Néguev occidental pendant cette période est estimé à 10,000. Le Hamas a donc délibérément ciblé la population civile d’Israël et le prix payé par la ville de Sdérot et le Néguev occidental est exorbitant: des centaines d’habitations israéliennes détruites, plus de 700 Israéliens blessés et des milliers d’autres traumatisés par ces attaques à la roquette, qui ont d’autre part entraîné la fermeture régulière des établissements scolaires de Sdérot et du Néguev occidental. Le cours normal de la vie s’y est réduit à un contre la montre de quinze secondes (le temps accordé pour se mettre à l’abri, une fois l’alarme “Couleur Rouge”, Tzeva Adom en hébreu, déclenchée par une attaque à la roquette palestinienne). A ce point que la génération des enfants de huit ans est porteuse de signes évidents de troubles post traumatiques, depuis l’âge de trois ans chez certains. Dans un article paru dans le quotidien Ma’ariv, Yaron Sasson fait le récit d’enfants de Sdérot nés pendant ces années d’alarmes, de sirènes et d’explosions de missiles Qassam. Ces bruits et sons de guerre font désormais part de l’environnement naturel des enfants de Sdérot. Il n’est donc pas surprenant que les résultats d’études psychologiques menées auprès de cette population soient aussi troublants.

D’après une enquête menée par le centre Hosen de Sdérot, spécialisé dans l’aide aux habitants de la ville, la génération des enfants nés sous les missiles Qassam fait état de troubles évidents du développement et du comportement. Ces enfants n’ont commencé à s’exprimer qu’à l’âge de trois voire même quatre ans, alors que les premières manifestations verbales chez l’enfant normalement développé se produisent dans le cours de sa deuxième année. D’après Madame Dalia Yossef, directrice du centre Hosen, les tirs incessants de roquettes subis par la ville de Sdérot sont à l’origine de cet état de stress et de panique dont souffrent ces enfants. Madame Yossef et son équipe de psychothérapeutes suivent les enfants de Sdérot jusqu’à l’âge de 18 ans et constatent que “ces enfants ont grandi sous un feu incessant de roquettes. De par ce fait, le monde leur apparaît effrayant et chaotique. Ils ne connaissent pas la sécurité. Ces enfants font état de troubles du sommeil et souffrent de crises d’anxiété et de cauchemars. Beaucoup d’entre eux présentent des signes de régression comportementale et souffrent d’énurésie nocturne.”

Les enfants de Sdérot dont les parents sont atteints de troubles post traumatiques sont encore plus vulnérables: ils souffrent d’un sentiment d’insécurité permanent et présentent des troubles bien plus graves. A Sdérot 30% des adultes souffrent de troubles post traumatiques.

Madame Yossef ajoute qu’un enfant en bas âge perçoit la respiration accélérée de ses parents lors de l’alarme annonçant une attaque imminente de roquettes, et en déduit que ses parents ont peur: “Une fois cela enregistré par l’enfant, ce dernier développe une perception d’insécurité quant au monde environnant et réalise que ses parents ne sont pas en mesure de le protéger. Les parents se sentent menacés et l’enfant également. Ce sentiment d’insécurité se perpétue et se traduit plus tard par des troubles du langage.”

Les enfants les plus petits se retournent vers leur tétine et éprouvent de grandes difficultés à se séparer de leurs parents, ne serait-ce que pour quelques instants. “Les enfants ont peur d’aller seuls aux toilettes”, explique Madame Yossef. “Cette situation crée de graves problèmes au sein de la cellule familiale. Dans certains cas des enfants de douze ans dorment avec leurs parents”.

Ce stress est palpable même lors des périodes de cessez-le-feu, les habitants de Sdérot s’attendant toujours à ce que les attaques reprennent. Selon Madame Yossef “seule une trêve permanente et de longue durée pourrait permettre un rétablissement de ces enfants et leurs parents. Aucun traitement ou psychothérapie n’est efficace si l’ont est continuellement exposé aux tirs de roquettes et aux alarmes.” Le centre Hosen de Sdérot propose un traitement adéquat aux enfants et à leurs parents.

“Nous munissons les parents du nécessaire afin qu’ils puissent rester calmes en cas d’attaque terroriste” explique Madame Yossef, “nous nous focalisons sur les parents et les aidons à faire face, afin de rétablir l’autorité et la sécurité parentales qui font tellement défaut.”

Livnat Shaubi réside à Sdérot de longue date et est l’aînée d’une famille de onze enfants. Elle a dernièrement passé plusieurs journées avec ses frères et sœurs pour les aider à traverser la période de guerre imposée par le Hamas. Apres quatre journées ininterrompues passées à jouer à des jeux de société dans leur appartement de Sdérot, ses frères Hananel, David et Yehuda, respectivement âgés de 5, 7 et 11 ans, ont finalement construit des missiles Qassam à l’aide de bouteilles en plastiques. “Comme pour toutes les autres familles de Sdérot, ma mère ne peut pas permettre à mes frères de jouer a l’extérieur à présent. Nous restons donc dans l’abri chez nous. Ces roquettes en plastique reflètent pour eux la réalité” explique Shaubi. Et d’ajouter que les premiers mots prononcés par son frère de cinq ans furent, immédiatement après Papa et Maman, “Tzeva Adom” (“Couleur Rouge”, la sirène d’alarme). “Ces enfants connaissent la guerre” elle ajoute, “bientôt les enfants de Be’er Sheva, Ashkelon et Ashdod les rejoindrons”.

Et voici précisément pourquoi Israël s’est engagé dans cette guerre, afin d’épargner la tragédie de Sdérot a un million d’autres Israéliens, qui subissent à présent pour la première fois les effets des attaques palestiniennes à la roquette sur plusieurs grandes villes.

Les enfants, tous les enfants, qu’ils soient d’Israël ou de Gaza, méritent la paix et le calme, pour grandir sainement une fois tue la menace des roquettes palestiniennes.

*Traduction française Leifer Wolkovisky

1 COMMENT

  1. ISRAEL HAS NOT DONE ANYTHING WRONG! IN FACT, ISRAEL IS TO F. SOFT! PLEASE READ "ESISC" ARTICLE BY CLAUDE MONIQUET! HIS ARTICLE EXPLAINS BETTER WHAT I WANT TO SAY! ISRAEL IS ONLY TRYING TO SELF DEFEND ITSELF!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! NATANYAU IS PROBABLY BETTER! BECAUSE HE IS FIRM AND VERY PRO ISRAEL!!! HE WILL PROBABLY GET US THE F. M. F. STINKY PALESTINIANS-MUSLIMS SQUATERS OUT OF THE WEST- BANK AND GAZA AND PARK THEM IN IRAN, IRAK, ABU-DABI, DUBAI ETC. THEY HAVE RICH BROTHERS WHY THE F. DON’T THEY GO THERE???????????? THE WORLD IS F. BLIND AND AMNESIC! DO THEY FORGET THAT SIX MILLIONS PLUS JEWS WERE SLAUGHTERRED "EN TOUTE IMPUNITE" OK ! NOW THEY WENT BACK TO RECLAIM THEIR ANCESTORS LAND!!!!!!!!!!!!!!!!! SO THE F. WORLD WANTS WHEN THOSE F. ARAB-TERRORISTS THROW A ROCKET ISRAEL SHOULD ALSO RESPOND WITH ONE F. ROCKET! WHAT KIND OF CRAP IS THAT!!!!!!!!!!!!!! THEY ARE MANY JEWS AND JEWS’ WHO FEEL THE WAY I FEEL!!!!!!!!!!!! PLEASE BARAK, LIVNI & NYATANYAU GET RID OF ALL THE F.PALESTINIANS-F.MUSLIMS FROM GAZA AND THE WEST BANK AND MAKE THESE TWO PIECES PART OF ISRAEL!!!!!!!!!!!!!!! THAT ‘S THE LEAST YOU SHOULD DO !!!!!!!!!!!!ALSO, MANY JEW-HATERS ARE JUST IGNORANT!!!!!!!!!!! START BY HAVING THEM READ "NIGHT" OR "NUIT" BY ELIE WEISEL! I IDENTIFY MYSELF WITH PRIMO LEVY, NOTHERLESS, I ADMIRE ELIE WEISEL FAITH!!!!!!!!!!!!

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