Au cours des dernières années, des milliards de dollars ont afflué dans la bande de Gaza depuis une centaine de pays et d’organisations internationales. L’argent, envoyé avec l’intention d’encourager le développement économique de Gaza et la qualité de vie, est pourtant au cœur d’un mystère particulier. Personne ne sait les sommes exactes données est une chose, mais le pire est que personne ne sait à qui il a vraiment été distribué. La somme ayant atterri dans la poche des civils gazaouïs est invérifiable pour la simple et bonne raison qu’aucun audit externe n’a été mis en place, à disposition des organismes d’aide par exemple.

Ce n’est que récemment que certains hauts dirigeants politiques, principalement des États-Unis, ont commencés à s’interroger sur la manière dont les dons ont étés et seront transférés vers la bande de Gaza. Lors d’une conférence des donateurs organisé en Egypte et créée par la Norvège au début du mois de mars 2009, plus de 75 bailleurs de fonds internationaux et d’organisations se sont réunis pour annoncer leur soutien financier pour la reconstruction à Gaza. Plus de 5,2 milliards de dollars (US) ont été promis. Surpris, les chefs de l’Autorité Palestinienne l’ont étés… Surtout qu’ils ne réclamaient que 2.8 milliards pour la reconstruction de Gaza!

À la lumière de l’engagement américain qui se monte à 900 millions de dollars, le deuxième plus gros donateur après l’Arabie Saoudite et son milliard de dollars, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a déclaré que les fonds américains destinés à la bande de Gaza ne termineraient pas dans de «mauvaises mains.” Par mauvaises mains, Clinton signifiait le Hamas. Ainsi, plus de 300 millions de dollars des américains servira à la reconstruction de Gaza. Les 600 autres millions sont déjà mis de côté par Mahmoud Abbas, le leader palestinien du Fatah.

Cependant, il existe un autre ensemble de “mauvaises mains”, par lequel le transfert de fonds de pourrait (et va très certainement) passer… Ces « mains » ne sont pas considérées comme un acteur neutre dans le conflit israélo-arabe. Le porte-parole du Département d’Etat Américain, Gordon Duguid, a ainsi déclaré que l’argent serait distribué dans la bande de Gaza à travers l’USAID en coordination avec les agences des Nations Unies qui en auront probablement le plus envie; à savoir l’UNRWA.

L’UNRWA est une branche de l’Organisation des Nations Unies (ONU), créée en 1949 pour aider les réfugiés palestiniens. Jusqu’ici, elle a toujours fait preuve d’une partialité dangereuse en faveur des terroristes du Hamas.

En 2004, l’ancien Commissaire-Général de l’UNRWA, Peter Hansen, a révélé lors d’une émission de Radio-Canada que l’UNRWA employait des membres du Hamas. «Je suis certain qu’il y a des membres du Hamas qui touchent des fiches de payes de l’UNRWA et je ne vois pas ou est le crime». Il a en outre ajouté: “nous ne menons pas de politique discriminatoire et nous n’excluons personnes pour travailler avec nous”
L’UNRWA, et c’est un fait, a employé plusieurs des terroristes très recherchés et en haut de l’organigramme de certains mouvements islamistes.

Et cela inclus le plus gros fabriquant de roquette du Djihad Islamique, Awad Al-Qiq, tué dans une frappe aérienne israélienne en mai 2008. Al-Qiq était le directeur du département « sciences » d’une école de l’UNRWA à Rafah. Un autre terroriste, mais du Hamas, par ailleurs devenu plus tard «ministre de l’Intérieur et Chef de la Force Exécutive du Mouvement de Résistance Islamique »; Said Siyam. Il a été professeur pendant plus de deux décennies dans les écoles de l’UNRWA. Que peuvent bien enseigner des terroristes à des enfants?

“Notoirement corrompus”
Au cours de l’opération Plomb Durci, les responsables de l’UNRWA ont accusé Israël d’avoir visé volontairement une école de l’UNRWA, tuant des dizaines de civils palestiniens y ayant trouvé refuge. Plus tard, Maxwell Gaylord, porte-parole officiel de l’ONU a contredit, preuve à l’appuie, la position de l’UNRWA. Il a ainsi démontré, image à l’appuie, qu’Israël n’a tiré aucun obus sur l’école mais uniquement en dehors. Il à conclus sur le fait que personne n’était mort dans l’enceinte de l’école.

Jonathan Halevi, ancien officier du renseignement des Forces de Défenses Israéliennes, spécialiste des organisations terroristes palestiniennes, a récemment déclaré à chaîne d’information américaine Fox News, que 60% environs des terroristes qui commettent des attentats contre Israël sont éduqués par l’UNRWA. Les manuels scolaires de cette organisation, qui sont fournis par le gouvernement local et par les organes de l’ONU… Qui ne sont pas vraiment neutre aux vu des cartes des géographies qui ne mentionnent pas Israël ou des cours d’histoire qui expliquent que le judaïsme n’a aucun lien avec la terre d’Israël.

Dans tous les cas, les États-Unis demeurent le plus grand donateur de l’UNRWA avec plus de 75% de son budget annuel (selon l’ancien conseiller juridique James Lindsay). Lindsay, qui a servi en tant qu’avocat pour le Ministère de la Justice des États-Unis pendant deux décennies, a affirmé dans un article paru en janvier pour le Washington Institute for Near East Policy que l’UNRWA fournit surtout des services à ceux qui n’en n’ont pas réellement besoin.

Selon lui, les près de 2 millions de palestiniens qui vivent aujourd’hui en Jordanie, qui ont la nationalité jordanienne et qui sont soutenus financièrement par les services gouvernementaux, continuent de bénéficier de l’assistance de l’UNRWA, qui les considères toujours comme des réfugiés (même plus de 40 ans après avoir déménagé).

Michael Danby, un des législateurs les plus âgés et respectés du Parlement Australien, a par ailleurs décrit l’UNRWA comme un organisme «notoirement corrompus. » Depuis 2007, l’Australie a fourni 30 millions de dollars pour les Palestiniens par l’intermédiaire de l’UNRWA et Danby accuse ouvertement l’agence de détournement de fonds pour « financer l’achat d’armes, les opérations terroristes, et les incitation à la haine anti-israélienne. Mais l’argent part aussi dans les poches de l’Autorité palestinienne ».

« C’est une trahison de la générosité des les Australiens. Cet argent est perdu, volé ou transformé en missile, armes à feu et terrorisme » a déclaré Danby au Parlement Fédéral Australien le 26 février dernier.

Mais d’autres pays qui ont également promis des montagnes de dollars pour la bande de Gaza: la France, qui a accueilli à Paris une conférence des donateurs pour l’Autorité Palestinienne en décembre 2007 en est l’exemple. La conférence a recueilli plus de 7,4 milliards de dollars en aide palestiniens (sur une période de trois ans: 2008-2010). A l’époque déjà, plus de 90 pays et organisations internationales avait répondus présents. Durant l’année 2008, plus de 3 milliards de dollars ont été distribués à l’Autorité Palestinienne.

Mais ce n’est pas tout. Mi-Janvier 2009, les chaînes de télévision, à travers le monde arabe, ont recueillis plus d’un demi-milliard de dollars dans un téléthon spécial pour la bande de Gaza. (chiffre officiel donné par Johan Eriksson, porte-parole de l’ONU).

Comme la bande de Gaza sera bientôt un endroit ou l’argent circulera à flot, les donateurs et les dirigeants du monde doivent se poser la question suivante: Qui va surveiller le transfert de ces fonds ? Et qui va se charger de vérifier que tous ces fonds seront, dans l’effectif, utilisés uniquement pour la reconstruction de Gaza et non pas de l’infrastructure terroriste du Hamas.

Article rédigé par Anav Silverman, correspondante internationale au Sderot Media Center (sderotmedia.com).
Traduit de l’anglais par Jonathan-Simon Sellem pour la même organisation et pour le blog JSS. (jss.over-blog.com)

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